Note d’Andrew :
Bien que les Cahiers #1-4 soient antérieurs à ceci, ils sont quasi exclusivement constitués de brouillons en vue de ses nombreux articles et éditoriaux écrits pour The Nottingham Journal. Pendant son séjour à Nottingham, Barrie commençait alors à soumettre des articles à des périodiques londoniens, notamment le Pall Mall Gazette et le St James’s Gazette. La majeure partie des notes qui suivent furent écrites à destination de ce dernier.
[Notre traduction du carnet numéro 6 commence le 13 août 2024. Nous transcrirons également, au fur et à mesure, les fragments qu’Andrew n’a pas choisi de mettre en lumière — les Carnets n’ont été transcrits que partiellement. Ce qui sera transcrit par nos soins le sera en bleu marine. ]
6/1) Reporters, etc. dans les journaux provinciaux – St J[ames’s] G[azette] « Le Reporter ».
6/9) Article sur les corbeaux, est écrit (les freux[1]).
6/11) Le sous(-rédacteur en chef) vit dans la peur de la mort.
6/12) Nécrologies fin prêtes.
6/21) Sur le point de réciter des prières une seconde fois – se souvient et ne le fait pas.
6/22) Écriture de penny dreadfuls[2].
6/27) Rédaction de critiques théâtrales sans assister aux représentations.
6/31) L’amour du public pour l’obscène.
6/36) Écrire en tirant à la ligne. [3]
6/41) Comment [un] reporter fait la couverture d’un meurtre.
6/44) Héros effrayé par les serveuses.
6/46) Les lettres d’un garçon au journal signées « Contribuable indigné ».
6/49) Le journaliste aimerait tuer tous les rédacteurs.
6/52) Livres chroniqués sans couper [les pages].
6/54) Les obsèques d’Effie Lunan.[4]
6/63) Lui aussi M.A. ! Sans penser pour autant pas qu’il ait bien réussi.
6/65) Suivre les gens pour voir s’ils lisent nos articles.
6/69) « Je suis un homme simple – un homme simple. »
« Oui, et alors ? »
6/71) Flirt aperçu à travers les rideaux dans une péniche (théâtre d’ombres).
6/78) Ne m’appelez pas Mademoiselle – le mot sonne comme un reproche.
6/80) Le plus jeune n’est pas nécessairement le plus sage.
6/83) Les hommes gentils sont toujours si méchants.
6/86) C’est lorsqu’un homme atteint l’âgeoù il devrait faire preuve de discrétion qu’il devient très indiscret.
6/93) Sois une sœur pour lui – Cela lui plaît plus à cet homme qu’elle ne s’y attendait.
6/94) Il a l’air très jeune – il vit comme une épreuv le fait qu’on le prenne toujours pour un garçon.
6/95) Ne dépasse guère le stade d’aimer une femme plus grande que lui.
6/98) Tel un goujat – mais c’est son seul défaut. – Un hamac dans une péniche. Son seul défaut est de céder quand on s’assied dedans.
6/102) Garçon en colère car la fille l’embrasse – « Quelqu’un pourrait t’avoir vue ». (AJOUTÉ PLUS TARD: Voir le Garçon dans la pièce Walker London)
6/103) Garçon effrayé que l’on donne son prénom au bébé.
6/105) La raison pour laquelle les hommes fument.
6/106) Pourquoi une fille de 1m50 a-t-elle besoin de plus de 4 mètres de tissu pour une robe ?
6/108) Se réveillait avec horreur en rêvant qu’il était marié.
6/109) (Voir 102) La fille dit que le garçon aimera être embrassé un jour.
Il – Vous n’avez pas le droit de porter ces accusations contre moi !
6/110) À quoi pensez-vous ?
À rien.
Vous, terrible égoïste.
6/114) Se rendre en Angleterre et à Londres, c’est équivalent selon les Écossais.
6/118) Les femmes ne sont absolument pas terribles, mais une femme l’est.
6/119) La seule protection contre les femmes est d’en connaître un grand nombre.
6/120) Effet de tomber amoureux (R.L. Stevenson)
6/126) La fille l’admire pour ce qu’il a de pire (pas pour ce qu’il a de meilleur).
6/128) Même rêve de mariage.
6/135) Les hommes ne peuvent pas se réunir sans parler de saleté.
6/136) Dieu et Mammon – tout le monde essaie.
6/137) « Parfois je l’aime bien et d’autres fois je m’en fiche. »
6/138) Virtueux ∵ bon marché.
6/139) Honnêteté et franchise admirables qui, chez certaines personnes, ne sont que de la stupidité.
6/140) Garçon d’école qui a admis que sa sœur était un garçon.
6/146) Courbé à force de vivre dans des pièces à plafond bas.
6/147) La franchise et les flirts de la fille ne lui sont rien, semblent beaucoup à Rob.
6/149) Discussion Auld Licht dans la presse – Forfar Herald. [5 juin 1885]
6/150) Pluie – anges pleurant pour Effie [Lunan].
6/152) Rasé tous les jours – une créature orgueilleuse.
6/153) Pas assez stupide pour jamais devenir un grand homme.
6/154) Une des choses les plus difficiles dans la vie est d’être misérable pendant longtemps d’affilée.
6/156) Âge où l’homme pense qu’il vaut la peine de théoriser sur les femmes.
6/162) £6 en 2 heures, £5,000 par an.
6/165) Personne n’est aussi heureux que celui qui est assez stupide – ∴ [donc] beaucoup de gens heureux.
6/167) La plus belle chose au monde – une femme peut passer par la corruption et rester pure.
6/171) La presse transforme le sang de l’homme en eau.
6/172) La vie de reporter est misérable.
6/174) Citation « Le Lecteur Médite » (« Les Romans de ma sœur »)
6/177) Journaliste qui n’achetait jamais de journaux.
6/178) Vieux amis à éviter – bon conseil.
6/179) Gens qui imitent les articles – rédacteur effrayé.
6/184) Embankment la nuit – la vue la plus romantique du monde.
6/188) « La voir est un frein immédiat à tout comportement relâché. » (Steele)
6/189) Premier rapport de Rob réduit jusqu’à disparaître.
6/190) Londres pour Rob, c’est seulement l’endroit où elle se trouvait.
6/193) Ambition du journaliste provincial de se rendre à Londres.
6/196) Tue l’enthousiasme littéraire lorsque l’éditeur demande un prêt de £5 au lieu de payer.
6/209) Colonne de Thrums à Londres.
6/215) Il y aura toujours un grand nombre d’enfants pour préférer deux pommes pourries à une seule en bon état.
6/216) Londres surtout remarquable comme la seule ville au monde où l’on peut traverser la rue en mangeant un pain sans être regardé.
6/221) Rob enclin à être philistin dans sa tenue jusqu’à ce qu’il rencontre une fille – Écossaise.
6/227) Une des choses les plus difficiles dans la vie est d’être misérable pendant longtemps ou d’affilée.
******* Notes (en violet, celles d’Andrew ; en violet et gras, les miennes)
[1] Cf. The Greenwood Hat, chapitre II.
[2] Cf. l’article en date du 9 août 1884 dans le Pall Mall Gazette. « Penny Dreadfuls » – Pall Mall Gazette, 9 août 1884. Un article qui parle de la littérature sensationnelle et bon marché connue sous le nom de « Penny Dreadfuls ».
[3] « Penny-a-Lining », cf. l’article paru dans la St James’s Gazette, le 7 juillet 1885, où il est question des reporters qui étoffent leurs articles à raison d’un penny par ligne.
« Killing an Editor » – St James’s Gazette, 24 mars 1887
[4] Personnage de Auld Lichts Idylls